Jean-Luc MUSSO

Quouro la roucaio a lou capèu, s'a pas plougu, ploura ben lèu". (Quand le Rocher a le chapeau, s'il n'a plu, il pleuvra bientôt)
Que tu nous disais toujours devant ton rocher .
Qu'est ce que tu vas me manquer mon jean Luc !

Papa, tu es parti faire un voyage qui te tenait énormément à cœur.
Tu souhaitais à tout prix partir avant que cela ne soit plus possible pour toi, aller faire comme tu le disais, TON voyage au Vietnam et c'est là-bas que tu t'es éteint.
Tu m'as donné de tes nouvelles tout les jours, tu as profité à fond des trois semaines que tu as passé là-bas, mais malheureusement une pneumonie sévère a eu raison de toi.

Papa, tu étais quelqu'un qui aimait la vie, peut-être un peu trop, mais au moins tu l'aura vécu à fond jusqu'au bout.
Malgré toutes les épreuves difficiles par lesquelles tu es passé, tu auras bien profité des dernières semaines de ta vie, ce voyage t'aura permis de belles aventures avant de t'en aller.

Même si tu étais loin de tes proches, tu n'es pas parti seul, tu étais là-bas avec ton cousin qui t'a accompagné jusqu'à ton dernier souffle.

Papa, tu as pu être aimé, autant que mal-aimé par certains sur Roquebrune, mais tu restes quand même une grande figure de nôtre village qui s'en va aujourdhui!

Je t'aime fort mon papa, repose en paix. Tu vas pouvoir retrouver Dominique, Papi Laurent et Mémé Angelle que tu aimais tant.
Gros bisous mon papa d'amour je t'aime fort, tu vas nous manquer.

Beau-papa,

Nous sommes réunis aujourd'hui, pour vous adressez un dernier au revoir.
Nous avions hâte que vous nous racontiez votre voyage au vietnam... Mais la vie en a décidé autrement.
Nous nous souviendrons de vous, comme d'un homme au fort caractère et un tantinet têtu... Mais quand le manque et la tristesse sont trop fort, ce n'est pas ce à quoi nous pensons.
On se remémore les repas pendant lesquels vous aviez toujours des anecdotes à nous raconter, pour parler de votre jeunesse, de vos aventures. , de la famille, des amis et de votre rocher.
Vos blagues vont nous manquer et surtout à Luccian qui prenait plaisir à les raconter à son tour.
La vie n'a pas toujours été tendre avec vous, mais elle a mérité d'être vécu.
Vous aimiez les voyages, les sorties en moto et en bateau, l'amitié autour d'un verre...ou deux, les sensations fortes comme votre saut en parachute...
Vous aimiez aussi les femmes, mais surtout, vous avez aimé deux femmes formidables, avec qui vous avez fondé votre famille.
Nathalie, votre premier amour, qui a mis au monde votre fils Benoît. On vous avait dit que ce serait une fille mais vous aviez parié que ce serait un garçon, et l'univers n'a pas osé s'y opposer!
Plusieurs années après, vous avez rencontré Cathy, qui en vous faisant rentrer dans sa vie, vous a fait rentrer dans sa famille avec qui vous avez vécu des moments de bonheur et d'amour.
Puis est arrivé luccian, votre petit-fils. Vous étiez tellement fier d'être son papi, il le voyait bien. Vous l'avez tant aimé, nous ferons en sorte qu'il n'oublie jamais l'amour et l'admiration que vous aviez pour lui. Vous lui manquez déjà tellement.
Vous êtes parti le 27 mai, faire ce voyage tant attendu au Vietnam.
Je vous avais demandé d'en revenir, mais vous ne l'avez pas fait. Aujourd'hui, nous regardons les photos de votre voyage pour nous rappeler pourquoi c'était une bonne chose d'y aller.
Cette dernière aventure était magnifique et intense.On sait que là-bas, vous vous êtes senti vivant.
Vous avez gravé votre mémoire de tous ces lieux, des rencontres, des paysages et vous y avez même gravé vos bras. C'était vos deux dernières folies avant que tout bascule.
Aujourd'hui, nous pleurons votre perte, et si c'est moi qui prend la parole, c'est parce que Benoît n'en a pas la force... Il doit vous dire adieu, et c'est une terrible épreuve à laquelle nous n'étions pas préparés.
Les rapports entre vous n'ont pas toujours été simples, mais votre fils vous aimait profondément. Nous vous aimions profondément. Et ça apaise notre cœur de savoir que vous en aviez pleinement conscience.
Nous ne devrions jamais laisser des querelles nous séparer des gens que l'on aime. Vous et Benoit aviez fini par le comprendre. Et je remercie la vie pour que vous vous soyez autant rapproché.
Je vous imagine aujourd'hui soulagé de vos tourments,... apaisé.
Vous aviez encore beaucoup de choses à vivre, j'espère que vous les vivrez à travers nous.
Vous allez beaucoup nous manquer. On vous aime

Mes sincères condoléances et mes chaleureuses pensées à toute la famille. Jean-Luc rejoint ses parents et son frère, qu'il repose en paix.
Jérôme Puyo et mes parents Monique et Yves Carletti se joignent à moi.